Accueil Critique Ready Player One , le virtuel dans toute sa splendeur

Ready Player One , le virtuel dans toute sa splendeur

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Réalisateur : Steven Spielberg
Sortie : 28 mars 2018
Sortie US : 29 mars 2018
Durée : 2h20
Synopsis Allociné: 2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune garçon, Wade Watts, qui n’a pourtant pas le profil d’un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…

Steven Spielberg, après son « Pentagon Papers« , revient deux mois après avec « Ready Player One« , adaptation du livre d’Ernest Cline ayant le même nom. Publié en 2011 dans 58 pays et traduit dans 37 langues, il nous emmène dans le monde de la pop culture et du jeu vidéo. Pour l’occasion, Vin Diesel reprends sa voix du géant de fer que vous pouvez voir un peu partout en affiche ou dans la bande annonce. Si, John Williams n’a pas été associé à ce film pour la musique, il s’est octroyé en remplacement, Alan Silvestri, à qui l’on doit notamment la bande-originale de Retour vers le futur. Embarquant un Tye Sheridan et une Olivia Cooke pour cette adaptation dans ce monde virtuel, beaucoup d’échos ont eu lieu avant sa sortie mais est ce qui vaut vraiment tout ce battage médiatique ? Voici mon avis.

NOS NOTES ...
Verdict
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ready-player-one-le-virtuel-dans-toute-sa-splendeurTout d’abord, je n’ai pas lu le livre d’Ernest Cline, scénariste sur cette adaptation, donc ce qui suit ne fera aucun lien avec celui ci. Entre virtuel et réel, c’est un peu où nous emmène Ready Player One de Spielberg. Ce début nous présentant le héros interprété par Tye Sheridan en geek très solitaire et assez cliché de ce que les gens de notre société ont des joueurs, tout en incluant le monde virtuel qui se nomme Oasis. Ce nom Oasis, montre exactement ce qu’un joueur recherche, l’évasion. Avec un scénario peut être simpliste et une pseudo quête virtuelle, ce long métrage nous entraine dans un monde rempli de références pop culture et de jeux vidéo (NLDR : principalement les licences Warner, Activision-Blizzard, Capcom) qui raviront plus d’un. Si la quête fait rappeler énormément ce qu’est un MMORPG, ce film nous envoi dans le cliché total : le geek en mal d’amour et la lutte contre le mal avec que des amis virtuels. Bien que ces deux derniers éléments prennent énormément le pas, je regrette qu’ils soient tant présents. Pour un parent regardant le long métrage, il retiendra peut être que le le côté malsain d’un jeu. Là où l’oeuvre de Cline est brillante c’est qui surf sur les sujets du moment qu’est la VR avec l’immersion recherché de plus en plus. Cependant, si les références sont là, rien n’est oublié comme les cheats ou glitch que nos jeux possèdent, tout comme les méfaits du jeu vidéo avec ses amis virtuels. Beaucoup oublient que derrière chaque écran, chaque personne n’est pas forcément ce qu’il est, et il pose une alerte sur ce côté là. Spielberg utilise énormément le CGI; malheureusement c’est un jeu vidéo grandeur nature qui est fait, et certains auront peut être du mal avec cette surdose , mais parfaitement maitrisée. On peut le voir sur la première grosse scène avec la course de voiture qui prouve cette maitrise. Au delà de tout ça, je ne crierais pas au chef d’oeuvre car cette adaptation m’a beaucoup fait penser à Matrix sur le fond de deux mondes distinctes en bataille contre le mal avec des agents, étant l’IOI à la recherche d’un pouvoir ultime. Cline avec Spielberg nous dévoile ce qu’est réellement le jeu vidéo et la pop culture avec ses méfaits, avec un message : le virtuel c’est bien mais ce n’est pas la vie, donc soyez connectés au monde réel. Ce divertissement avec un casting peu connu mais qui fonctionne. Quant à Ben Mendelsohn il commence a se faire un nom en tant que méchant. Sur un fond d’une musique qui dépote, cette adaptation nous enchante malgré une durée trop longue à mon goût. Je ne peux que le conseiller pour les amoureux des jeux vidéo car ils seront conquis, tout comme ceux à la recherche d’un pur moment de plaisir et de divertissement. Are you ready ?

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