28 courts-métrages de l’âge d’or de l’animation entièrement restaurés sur Disney+

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A l’occasion du 100ème anniversaire de Disney, Disney+ va présenter des versions restaurées de 28 courts-métrages de l’âge d’or des studios d’animation, avec en vedettes Mickey, Minnie, Donald, Dingo, Pluto, Tic et Tac… Sans oublier la première star du studio : Oswald le Lapin Chanceux.

A partir du 7 juillet jusqu’au 16 octobre, les différents courts-métrages s’ajouteront sur la plateforme. Découvrez tous les courts-métrages qui arrivent.

Ils débarquent le 7 juillet.

« DINGO FAIT DE LA NATATION » (1961)
Dingo, passionné de ski nautique, décide d’apprendre les secrets de cette discipline à son fils mais participe, malgré lui, à un championnat. Il rencontre une malheureuse pieuvre et fait un détour sur des montagnes russes avant de remporter une victoire inattendue.

« GAI… GAI… BAIGNONS-NOUS » (1946)
D’abord apparu dans PINOCCHIO (1940) où il était le chat de Geppetto, Figaro est un des rares personnages de longs-métrages classiques à avoir réussi le « saut » vers les courts-métrages où il a même eu sa propre série dans les années 40. Dans GAI… GAI… BAIGNONS-NOUS, après avoir été bichonné par Minnie, qui l’a lavé, parfumé et lui a mis un ruban, il tombe sur une bande de chats de gouttière. Apeuré, il finit par triompher quand ses frissons incontrôlés font tomber un monceau d’ordures sur son rival. Minnie le récompense… en lui donnant un autre bain.

« BÂTISSONS » (1933)
Pendant les 18 premières années de son existence, Mickey n’a eu qu’une seule voix, celle de Walt Disney, son créateur. C’est le cas dans ce court-métrage où notre héros conduit une pelle mécanique sur un chantier dont Pat Hibulaire est le contremaître. Quand les avances de Pat auprès de Minnie, qui vend des paniers-repas aux ouvriers, dépassent les bornes, Mickey vient en aide à sa fiancée et poursuit son rival sur la structure en acier de l’immeuble en construction.

« FIGARO ET FRANKIE » (1947)
Figaro, le chat de Minnie, tente de faire une petite sieste, mais Frankie, le canari, ne cesse de babiller. Une bagarre s’ensuit, au cours de laquelle la cage de Frankie bascule. Minnie pense que Figaro l’a mangé, mais l’oiseau s’est simplement enfui. Figaro le sauve du chien du voisin. Tout est bien qui finit bien !

« DINGO FAIT DE LA GYMNASTIQUE » (1949)
Ce court-métrage est si célèbre qu’il apparait même dans QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT quand Roger et Eddie Valiant se réfugient dans un cinéma où il est projeté. Roger déclare même à propos de Dingo que c’est un génie comique ! De fait, Dingo suit un cours préenregistré de gymnastique, à l’aide de quelques haltères, barres de traction et tendeurs de musculation. Au passage, il endommage involontairement le parquet, se retrouve projeté dans les airs et tombe par la fenêtre, avant de finir derrière la silhouette en carton de l’homme musclé qu’il voulait être !

« LA DANSE MACABRE » (1929)
Le succès des premiers courts-métrages sonores avec Mickey a incité le directeur musical du studio Disney, Carl Stalling, à proposer à Walt la création d’une série avec des héros non-récurrents et où la musique tiendrait la première place : les Silly Symphonies. La première, LA DANSE MACABRE, est aujourd’hui encore considérée comme un jalon de l’histoire de l’animation. On y voit quatre squelettes sortant de leur tombe pour danser en pleine nuit sur un air d’Edvard Grieg. L’animation inventive d’Ub Iwerks (co-créateur de Mickey) exploite au mieux les ressources de ce cadre macabre pour concevoir de nombreux gags avec des animaux et un xylophone en os.

Prochainement

« OLYMPIQUES RUSTIQUES » (1932)
Ce court-métrage a été réalisé en hommage (comique !) à la tenue des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1932. Mickey et Pat Hibulaire s’affrontent dans le cadre de diverses compétitions sportives (course à pied, aviron, saut en hauteur et course de vélo frénétique), sous les yeux de toute la basse-cour – notamment Minnie et Horace –, venue les encourager. Comme à son habitude, Pat triche, mais Mickey finit par triompher.

« LE COUSIN DE DONALD » (1939)
Techniquement, Gus Glouton est un jars (une oie mâle) ce qui peut légitimement interroger sur son « cousinage » avec Donald ! Créé pour les comics par le dessinateur Al Taliaferro, il apparaît dès l’année suivante au cinéma dans ce court-métrage où il rend visite à son cousin… et dévore pratiquement toutes ses provisions ! Après avoir tenté en vain de faire comprendre à son invité vorace qu’il était temps de partir, Donald a recours aux grands moyens pour le déloger.

« LES NEVEUX DE DONALD » (1938)
Comme Gus (cf. ci-dessus), Riri, Fini et Loulou sont d’abord apparus sous le crayon du grand dessinateur Al Taliaferro dans les comics avant de faire leurs débuts au cinéma avec ce court-métrage très justement considéré comme un chef d’œuvre du genre. Donald tente de mettre en pratique ses notions de psychologie pédiatrique sur ses trois neveux, qui ne cessent de faire des bêtises et de jouer des tours à leur oncle. La méthode n’est pas très efficace et le trio continue de faire des ravages dans la maison.

« LA MACHINE VOLANTE » (1943)
Donald achète un vieil avion d’occasion au sournois Ben Buzzard, qui profite de la naïveté de notre héros pour lui faire signer une assurance décès dont il sera le bénéficiaire en cas d’accident. Ben emmène alors Donald dans les airs et tente de provoquer une catastrophe afin de toucher la mise.

« DINGO ET WILBUR » (1939)
C’est avec ce court-métrage que Dingo, apparu 7 ans plus tôt mais jusqu’ici resté le comparse de Mickey et Donald, prend son envol et devient la star de sa propre série. Dans ce court-métrage inventif, il collabore avec Wilbur la sauterelle pour attirer les poissons vers son filet. Il finit par se rendre compte du danger qu’il fait courir à son ami, et met tout en œuvre pour le sauver d’une grenouille affamée.

« LE ROULEAU-COMPRESSEUR DE MICKEY » (1934)
Bien que Mickey ait déjà été entouré de « neveux » indifférenciés et en grand nombre, ce court-métrage marque la première apparition de Jojo et Michou, ses deux neveux « officiels ». Mickey est en train de conduire un rouleau compresseur quand ses neveux intenables passent dans le coin, accompagnés de Minnie. Tandis que Mickey flirte avec Minnie, les jumeaux s’emparent du véhicule et détruisent tout sur leur passage. Mickey se lance à leur poursuite mais se retrouve à son tour pourchassé. Heureusement, tout s’arrange à la fin. Ce court-métrage est également célèbre par le traitement anthropomorphique du rouleau-compresseur qui agit (et est animé) comme un dragon, au grand dam de son « conducteur », Mickey !

« ALL WET » (1927)
Oswald le Lapin Chanceux est la première star du studio Disney, un an avant la création de Mickey Mouse. Dans ALL WET, il vend des hot-dogs sur la plage, se fait passer pour un maître-nageur pour impressionner la charmante Fanny, qui fait semblant d’être en danger, avant de se retrouver pour de vrai dans une situation périlleuse, Oswald lui porte secours à la rame et le duo s’efforce de regagner le rivage. Pour la petite histoire, Walt a perdu les droits sur le personnage d’Oswald en 1928, au profit du distributeur (c’est cette mésaventure qui l’incitera à créer Mickey). En 2006, suite à un accord inédit dans l’histoire du cinéma, The Walt Disney Company a procédé à un échange avec Universal qui lui a permis de récupérer Oswald. 78 ans après son départ, Oswald est revenu dansa sein de la grande famille Disney !

« TROLLEY TROUBLES » (1927)
TROLLEY TROUBLES est techniquement le deuxième court-métrage d’Oswald mais c’est le premier à avoir été distribué au cinéma et avoir été vu par le public américain. Il y incarne un conducteur de tramway qui tente d’éviter les catastrophes. En chemin, il doit faire avec une cabine pleine de passagers lapins tapageurs, des collines extrêmement escarpées, une vache têtue, une chèvre enragée et d’autres obstacles.

« PLUTO A DES ENVIES » (1940)
Dans ce deuxième dessin animé de Pluto en solo, notre chien préféré trouve refuge dans la galerie des glaces d’un parc d’attraction après avoir dérobé un os à Butch le bouledogue (dont c’est ici la première apparition). Sa peur initiale des miroirs déformants est le prétexte à une série de péripéties amusantes.

« LES BÉBÉS DE L’OCÉAN » (1938)
Occupé par la production de BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS, Walt Disney a fait appel à d’anciens artistes du studio, Hugh Harman et Rudy Ising, pour tourner cette Silly Symphonies sous-marine. Les vagues donnent naissance à de petites sirènes qui assistent à un spectacle de cirque au fond de l’océan, où elles jouent avec des hippocampes, des étoiles de mer et d’autres animaux marins, puis remontent à la surface et disparaissent.

« LE KANGOUROU DE MICKEY » (1935)
Quand un ami australien envoie un kangourou boxeur et son fiston à Mickey, Pluto assiste, impuissant, à la destruction de sa nouvelle niche par ces étranges visiteurs, qui lui volent également son repas. En revanche, Mickey se réjouit d’avoir un partenaire de boxe. Tout est bien qui finit, et la grande famille recomposée est pour le moins inhabituelle !

« PLUTON JONGLEUR » (1934)
Pluto essaie d’aider Mickey dans son grand nettoyage de printemps en faisant un tas de feuilles mortes, mais l’arrivée d’un tourbillon n’arrange pas ses affaires, d’autant plus qu’il doit faire face à un tuyau percé très animé, et à une invasion de mouches. Dans quelques-unes des scènes les plus mémorables du film, Pluton se débat avec un rouleau de papier tue-mouche. Les déformations visuelles qu’il subit à cette occasion grâce au génie de l’animateur Norm Ferguson sont à juste titre considérées comme un des temps forts de l’animation de cet âge d’or et continuent d’inspirer les artistes d’aujourd’hui.

« PLUTO JUNIOR » (1942)
Pluto et son fils, Junior, font une sieste quand le chiot décide de jouer avec une balle, un ballon, un ver, un oiseau et une corde à linge. Pluto le sauve d’une situation précaire, se prend les pattes dans la corde au passage, mais finit par atterrir dans une flaque.

« BAL DE CAMPAGNE » (1929)
BAL DE CAMPAGNE est le 4e court-métrage de Mickey Mouse et il a été mis en chantier dès la fin de l’année 1928. Devant le succès remporté par STEAMBOAT WILLIE, premier court-métrage à son synchronisé, il a été pensé d’emblée pour le son, et les gags sont donc autant sonores que visuels ce qui constitue un gage d’émerveillement pour le public de l’époque. Minnie doit choisir entre deux partenaires de danse, Mickey, qui a deux pieds gauche, et Pat Hibulaire, plus expérimenté. Mickey utilise des ballons pour être moins lourd, mais sa ruse est bientôt éventée.

« L’ART DU CAMPING » (1934)
Mickey, Minnie, Clarabelle et Horace font du camping et profitent du grand air jusqu’à ce que l’irruption d’un moustique solitaire dégénère en invasion de parasites piqueurs. Les campeurs contre-attaquent avec beaucoup d’ingéniosité.

« OHÉ, DONALD » (1956)
Tic et tac sont souvent présentés comme des écureuils (d’ailleurs, un de leurs premiers courts-métrages est sorti en France sous le titre de DONALD CHEZ LES ÉCUREUILS) mais du point de vue zoologique, ce sont des tamias, une race de rongeurs américains à plus petite queue que nos écureuils européens. Dans OHÉ DONALD, Tic et Tac n’ont presque plus rien à manger. Soudain, ils aperçoivent un arbre chargé de glands appartenant à Donald, sur une île au milieu lac. Pour s’y rendre, ils décident de s’emparer d’une maquette en bouteille de voilier appartenant à notre héros, qui tente en vain de les en empêcher.

« FIDDLING AROUND » (1930)
Mickey montre un large éventail d’expressions et d’émotions – et même une coupe aux cheveux longs – dans ce concert de violon en solo, qu’il donne face à un public invisible (et un spectateur agaçant). Il y joue avec beaucoup de ferveur plusieurs morceaux, dont la Danse hongroise et l’Ouverture de Guillaume Tell. Ce film, également connu sous le nom de Just Mickey, a été réalisé par Walt Disney en personne. Ce court-métrage est unique en soi puisque Mickey y est seul en scène et, pour ainsi dire, tout est filmé en un seul plan !

« DONALD DÉCORATEUR » (1948)
Donald a des ennuis ! Lorsqu’il tente de coincer Spike, une abeille venue polliniser son papier peint floral, sous une couche de colle, tous les coups sont permis. Spike parvient à se libérer et appelle toute sa ruche à la rescousse !

« DONALD FERMIER » (1941)
Donald s’occupe des corvées de la vie à la ferme – nourrir les animaux, traire la vache Clémentine, etc. – mais une mouche obstinée bouleverse son planning et le détourne de ses tâches.

« QUAND LE CHAT EST PARTI » (1929)
Ce court-métrage est une véritable curiosité car c’est le seul où Mickey et Minnie sont traités comme de vraies souris, dont ils ont la taille, et entourés d’autres rongeurs ! Quand le chat Kat Nipp s’absente, Mickey, Minnie et leur bande de souris espiègles envahissent sa maison et se divertissent en musique. Mickey et Minnie dansent sur les touches du piano, se servent d’une meule de fromage comme d’un rouleau de piano mécanique et trouvent un moyen ingénieux de se passer de l’aiguille du phonographe !

« AU PAYS DES ÉTOILES » (1938)
Cette Silly Symphonies remarquablement inventive est un conte onirique dans lequel trois bébés s’envolent vers la Lune dans leur sabot-voilier. En chemin, ils pêchent les étoiles et attrapent une comète dans leur filet pour tirer leur embarcation dans le ciel nocturne. Quand un orage éclate, ils retournent sur Terre sur un rayon de lune et réintègrent le berceau d’un enfant endormi. AU PAYS DES ÉTOILES s’inspire d’une berceuse américaine nommée Wynken, Blynken and Nod (du nom des trois bébés) d’Eugène Field.

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