Alad’2, 1001 façons de pas nous faire rêver

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Réalisateur : Lionel Steketee
Sortie : 3 octobre 2018
Durée : 1h38
Synopsis: Après avoir libéré Bagdad de l’emprise de son terrible Vizir, Aladin s’ennuie au palais et ne s’est toujours pas décidé à demander en mariage la princesse. Mais un terrible dictateur, Shah Zaman, s’invite au Palais et annonce qu’il est venu prendre la ville et épouser la Princesse. Aladin n’a pas d’autre choix que de s’enfuir du Palais… Il va tenter de récupérer son ancien Génie et revenir en force pour libérer la ville et récupérer sa promise.

Lors du premier volet, il y a eu une polémique sur le film lors de sa sortie mais elle n’a pas entaché le développement d’un second volet. Aujourd’hui cette suite, revient toujours avec le même casting, sauf que le réalisateur change pour Lionel Steketee. Dans cette suite, on change également de méchant, et on fait appel à Jamel Debbouze dans le rôle de Shah Zaman qui fait suite au Vizir incarné par Jean-Paul Rouve. Si le premier volet malgré ses critiques négatives a cumulé 4,3 millions d’entrées, cette suite fera-t-elle et est-elle mieux ? Voici mon avis.

NOS NOTES ...
Verdict
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alad2-1001-facons-de-pas-nous-faire-reverJe vais vous l'avouer le premier volet je ne l'ai pas aimé et ce deuxième je ne l'aime pas non plus. Ce début est un peu différent de ce qu'on a eu dans le premier, on part directement dans le monde merveilleux d'Aladin et ça j'ai pas trop aimé. Au fur à mesure du temps, on est de retour avec ce monde réel déjà présent dans le précédent pour mieux comprendre ce qu'il en ressort. Si on devine assez vite le but de l'histoire, elle en reste néanmoins très mal racontée, et part dans du cliché et du prévisible. Entre blagues de bas étage, des dialogues faisant références à notre monde moderne, à des films (Reine des neiges, 1492...), ou à des chansons connues, c'est un peu ce qu'on a pendant toute la durée du récit. Certes, certaines sont biens trouvées mais il y a un "too much" qui en devient lourd, pour en bloquer l'histoire. On a le sentiment qu'ils ont voulu faire un Astérix Mission Cléopatre, sauf qu'ils n'y arrivent pas. Dans le long métrage de Chabat, il y avait une histoire avant tout, et derrière on essayait d'écrire un dialogue au goût du jour sans être dans l'excès. Ici, c'est pas le cas, et au bout de 20min j'en avais déjà marre. Je me suis demandé si c'était vraiment un film, tellement on a l'impression d'avoir une succession de sketchs. Au-delà de tout ça, on ne peut pas parler des performances des acteurs car ils sont à la hauteur du film au ton décalé, et par moment, surjoué. Ce second opus est destiné aux ados et aux jeunes, ou aux personnes ayant aimé le premier volet. Au final, Alad 2 est décevant avec ses effets spéciaux qui laissent à désirer, une histoire prévisible sans rebondissement, sans saveur et sans une réelle magie, mais néanmoins les décors sont réussis. En tout cas, ce type de film n'est définitivement pas pour moi, et peut-être ils feront mieux, si ils font un trois...ou pas.

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