« Au Revoir là-Haut » Dupontel nous émerveille !

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Réalisateur : Albert Dupontel
Sortie : 25 octobre 2017
Durée : 1h57
Synopsis Allociné©: Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l’un dessinateur de génie, l’autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l’entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire.

 

 

« Au revoir là-haut » est une adaptation du livre du même nom écrit par Pierre Le Maitre et ayant obtenu le prix Goncourt 2013. Réalisé par Dupontel, il lit le livre un an avant sa sortie comme il a le même agent que l’auteur. Il adore mais étant en pleine production pour « 9 mois ferme » il mets de côté son envie de l’adapter. Plus tard on revient le chercher pour adapter le livre et il accepte.
Par la suite il s’entoure donc de plein d’acteurs comme Laurent Laffite qui signe tout de suite sans sourciller; Nahuel Perez Biscayard, une révélétion de cette année 2017 qu’on a pu déjà voir dans « 120 battements par minute« ; Emilie Dequenne, ou Melanie Thierry.
Albert Dupontel ne devait pas incarner Albert Maillard mais suite à un désistement de la personne prévue, il prit l’initiative de prendre le rôle.
Toutefois, avec ce casting et une histoire qui fût un succès littéraire, cette adaptation est elle à la hauteur? Voici mon avis.

 

Albert Dupontel à l’Avant Première du Club 300 – 4 octobre 2017
NOS NOTES ...
Verdict
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revoir-haut-dupontel-emerveilleJe le dis dès le début je n’ai pas lu le livre donc mon avis n’aura aucun lien avec. Je pourrai juste dire pour les lecteurs ayant aimé l'oeuvre, la fin est différente. Pour ce qui est de cette adaptation je n’étais pas très enjoué lorsque j’ai regardé la bande annonce (faites donc abstraction), j’y suis allé a reculons. Contre toute attente, c’est une histoire très intéressante et j’ai aimé la découvrir, j’ai pris du plaisir. Dès le début j’ai été sublimé par ce plan séquence sur un chien traversant le champs de bataille qui est magnifique, vive les effets spéciaux (oui il y en a). Passons, j’ai été touché par les sujets abordés ou visions qu’on peut y voir mais la principale ,est l’escroquerie que les multinationale font sans scrupule au détriment des gens. Un fait qu’on peut voir dans le monde d’aujourd’hui; sauf que là ils se font prendre à leur propre jeu. Ou bien la relation d’un père et d’un fils dont les perspectives de futur sont différentes; un contexte que beaucoup peuvent connaitre. Pericourt emmené par Nahuel Perez Biscayart dont ses lignes de dialogues sont quasiment inexistantes, nous emmène dans une poésie avec ses masques qui sont juste sublimes. Albert Dupontel double casquette, acteur réalisateur, en Maillard, une victime des évènements de la guerre crée une alchimie touchante avec Pericourt. Néanmoins il ne faut pas oublier Heloise Balster dans le rôle de Louise qui est primordiale dans cette relation entre les Pericourt Maillard, ce trio nous émerveillent. Si Laurent Laffite en Pradelle lui va très bien (on a presque envie de le gifler), j’ai été plus marqué par le père de Pericourt roublard et sans émotion qui m’a fait beaucoup rire, joué par Niels Arestrup. Vous l’aurez peut être compris j’ai beaucoup aimé ce long métrage car Pierre Le Maitre transpose des éléments connus dans une époque éloignée mais réelle qui pourrait en toucher plus d’un dans l’histoire. Dupontel réussit son adaptation en montrant son amour du cinéma avec ses différents clin d’oeil cinématographique à travers notamment les masques et grâce au casting jouant avec justesse cet oeuvre de Pierre Le Maitre. Il ne faut pas se cacher comparé à un livre on n’aura jamais le détail qu’il procure dans un film, mais ceux qui l’ont lu l’aimeront. Donc foncez !

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